Attention ce qui suit risque de choquer gravement les âmes sensibles qui jouent à Beyond Divinity et qui apprécient ce jeu.
Si vous aimez Beyond, si vous pensez que c'est un RPG digne de ce nom, si vous progressez dans le jeu sans trop de difficulté, vous allez passer pour un gros naze.
Voici donc en exclusivité le test et la notation du magazine Joystick du mois de juin 2004.
Personnellement, je pense que :
soit l'article est diffamatoire,
soit l'auteur est tellement nul qu'il ne sait pas jouer, qu'il n'a aucune stratégie et aucune technique de combat.
De plus, il a des problèmes de vue car il n'a même pas remarqué que dans ce jeu il y a énormément de quêtes à résoudre.
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[color:"yellow"] Beyond Divinity - Joystick - Juin 2004 - page 89
Par Cyril "Cyd" Dupont
e-mail :
cyril.dupont@futurenet.frTitre : Beyond Divinity cadavre de Diablo
Accroche : Après un premier épisode plus que médiocre (Divine Divinity), Larian Studios récidive en créant une suite du même acabit. Beyond Divinity, c'est comme une impression de déjà-vu, une mauvaise histoire qui se répète sans qu'on puisse rien y faire.
Il était une fois, au fin fond d'un petit pays de l'Union Européenne, une bande de développeurs qui décidait de créer un jeu vidéo. Après de longues années de programmation ils étaient fiers de présenter leur bébé au monde entier. Cependant, les joueurs ne semblaient pas encore prêts à affronter leur produit et il n'aura fallu que quelques semaines pour que Divine Divinity soit banni à tout jamais des mémoires et des disques durs.
Après cet échec, ces créateurs n'avaient plus qu'une idée en tête : se venger de tous ces vilains joueurs en leur imposant une suite dans laquelle deux personnages liés par un démon doivent retrouver leur liberté.
Le projet Beyond Divinity était né. Pour cela ils passèrent des mois devant leur écran à taper des lignes de codes. Ils peaufinaient tout ce qui pouvait rebuter un amateur de Diablo-like, en utilisant par exemple le même moteur graphique que le premier opus. Créer un environnement hideux dans lequel il faut diriger un personnage grotesque n'était pas très compliqué, mais c'est par la suite que les choses se corsèrent. Car, quoi qu'on en dise, foirer le gameplay d'un hack & slash demande une quantité de travail non négligeable.
Tout ce qu'il ne faut pas faire :
Des combats qui manquent de pêche jusqu'à la précision de frappe plus que limite, rien n'a été laissé au hasard dans ce deuxième opus. Quand un personnage tente de toucher un magicien adverse ce dernier tourne en rond, envoie un sort instantané et se remet à courir dans tous les sens. On cavale derrière en tentant de le taillader et quand l'épée fait mouche, l'impact est quasi inexistant. On a l'impression d'être au cirque. Manque de bol, les numéros de clown, ça ne fait plus rire personne à nos âges.
Comme si cela ne suffisait pas, l'interface ne permet en aucun cas de réagir vite et bien. Gérer deux personnages simultanément s'avère être un calvaire sans raccourcis clavier. Le temps de cliquer sur les icônes pour boire une potion avec l'un et envoyer un sort avec l'autre, on se retrouve six pieds sous terre.
Heureusement, la pause permet de gérer tout ça, mais stopper une bataille toutes les cinq secondes devient rapidement frustrant. Surtout que les combats sont la principale source de points d'expérience nécessaires à la progression des personnages. Malgré un système d'évolution assez sympa (voir encadré), la montée en puissance n'est pourtant pas suffisante pour garder le joueur en haleine. Les problèmes de gameplay sont trop importants et l'absence d'un mode multijoueurs est un manque impardonnable à ce genre de jeu. Si vous êtes amateur de hack & slash, dirigez-vous vers Sacred sans aucune hésitation.
Premier encadré : Bourrin ou intello ?
Le système d'évolution des personnages est un des seuls points positifs de ce titre.
A chaque niveau, il est possible de choisir une branche particulière pour amener votre avatar dans une voie bien précise. Les choix proposés sont assez larges et chaque compétence dispose de diverses sous-catégories : sorcier/attaque élémentaire/concentration/projectile/feu, eau, air, terre. Pour vous aider à progresser, il existe des zones appelées "Champs de bataille", indépendantes de l'histoire principale. C'est là que vous trouverez quêtes et matos pour améliorer vos personnages. Il suffit d'un clic pour se téléporter dans cette zone et revenir dans l'aventure normale.
Deuxième encadré : Un peu de technique
Les développeurs ont décidé de reprendre le même moteur que Divine Divinity. Du coup, la configuration requise n'est pas très importante et tournera sans nul doute sur votre machine. La contrepartie est simple : le jeu est laid.
Troisième encadré : En deux mots
Cela faisait très longtemps qu'un jeu ne m'avait pas autant ennuyé et encore le mot est faible. Beyond Divinity est un véritable calvaire. Un hack & slash raté qui ne procure aucun plaisir de jeu. A oublier d'urgence.
Notation
+ Système d'évolution des personnages
- Combats mous et imprécis
- Pas de mode multijoueurs
- Moteur graphique antédiluvien
Technique : 2
Artistique : 2
Intérêt : 3
Légende screenshot 1
On peut zoomer grâce à la molette de la souris. Vu la qualité du moteur graphique, ce n'était pas l'idée du siècle d'implémenter cette fonction.
Légende screenshot 2
Rien ne vaut un guerrier au corps à corps et un mage pour infliger des dommages à distance, ce combo est vieux comme le monde, mais marche toujours aussi bien.
Classement Joystick - juin 2004
Top Daube - Troisième position[/color]