Ouh là !!
Après des années de pause en RPG-outline, voilà la révélation que j'attendais !
Un vrai plaisir, avec, soulignons-le, la possibilité de choisir un avatar féminin avec lequel je viens de (quasi) terminer de traverser le jeu.
Très belle jouabilité, un jeu de compétences époustouflant permettant de bâtir sa 'chevalière - dragon' à volonté et de suivre les quêtes, parfois laborieuses, avec plaisir.
Un (petit) regret : dialogues - genre : la plupart des personnage font vraiment très peu de différence entre les avatars. Lorsqu'on se fait draguer ostensiblement par les nénettes du coin (courbettes de la serveuse à Rivellon, voix tentatrice du coffre (si, si) du dragon dans la crypte d'Orobas, mielleuse Dame Evelyne à Aleroth) on se dit qu'il y a comme un décalage... Eh, les filles ! Oh là, réveillez-vous ! Vous parlez à une nana, là, et cela me surprend qu'en plein monde médiéval les atours, certes valorisants, de ma très blonde guerrière aux yeux blancs vous émoustillent les sens à ce point là.
Sinon : Chapeau pour la traduction ! Le staff francophone de Larian a très bien fait son travail ! On relève la classe des dialogues du vilain Astridax, dans Aleroth, notamment
Maintenant point noir...
J'ai presque fini, oui... Je dois être la pire Zeppelin-Escort girl de tout Rivellon... Mais je n'arrive pas à me dépêtrer de ces sacrées forteresses volantes (fin de l'aventure d'Aleroth).
Quelle frustration !! Je viens de ré-ré-ré-ré-essayer une nième fois, on a envie de jeter le CD ! (Je plaisante... à moitié :s)
N'y aurait-il pas moyen de zapper cette 'séquence vidéo interactive' ?? Bref. C'est un point noir en passant, cette passe m'est très frustrante et c'est pour moi la première du genre.
Alors que, durant tout le jeu, on bénéficie d'une (magnifique) liberté d'approche des combats (détruire une forteresse, reprendre forme humaine, attaquer les forces de l'Alliance en les attirants en dehors de leurs constructions, etc.) on se voit là brutalement ramenée dans une séquence formatée sans liberté aucune, à devoir recommencer encore et encore pour suivre sans faille un fil-guide dépourvu de liberté et d'ingéniosité, esclave d'une séquence pour moi sans saveur.
Dommage...
Si cela ne me frustrait pas de la fin, ce serait sans importance.
Bien à toutes et tous !